Le métropolite Léonide de Klin: «Nos perspectives sont excellentes» - L’Exarchat patriarcal d’Afrique
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Le métropolite Léonide de Klin: «Nos perspectives sont excellentes»

Sur sa chaîne Telegram, le métropolite Léonide de Klin, exarque patriarcal d’Afrique, a parlé de la mission de l’Église orthodoxe russe en Afrique:

«Nous élargissons notre géographie. Pour l’instant, la mission représente 23 pays et plus de 200 clercs, les programmes sociaux, humanitaires et éducatifs sont en plein développement. En collaboration étroite avec le ministère de l’Éducation, le ministère de la Santé, le Rossotroudnitchestvo et le ministère des Affaires étrangères, nous élaborons d’importants programmes pour l’Afrique, qui ont déjà commencé à se mettre en place dans de nombreux pays. Nous sommes en contact permanent avec nos collègues et nos partenaires pour préparer le second sommet international Russie-Afrique auquel prendra part, nous l’espérons, Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies parce que ses ouailles africaines l’aiment beaucoup, le respectent et lui sont reconnaissants de ce qu’il fait par l’intermédiaire de l’Exarchat. Et nous estimons que nous sommes déjà parvenus à d’importantes réalisations.

En ce qui concerne l’Ouganda, le processus est suivi personnellement par le président du pays. C’est un homme qui a des positions très conservatrices, nous nous connaissons personnellement. A l’heure actuelle, il a mis à notre disposition un grand terrain en Ouganda où seront bâtis un centre administratif et spirituel pour l’Église orthodoxe russe, un hôpital, une école, d’autres bâtiments, des projets qui seront réalisés sur la base d’un accord entre le patriarche et le président ougandais. Les perspectives de développement sont bonnes.

Nous n’avons pas de concurrents. Pour employer un terme laïc, nous avons posé le pied sur un désert canonique depuis que le Patriarcat d’Alexandrie a soutenu le patriarche Bartholomée de Constantinople. Pour nous, ils sont désormais des schismatiques, c’est pourquoi nous nous occupons tranquillement de ce que nous avons à faire, de notre région.

Il y a beaucoup de choses à corriger, nous sommes confrontés à de nombreux problèmes, il faut partir de zéro, il existe beaucoup de communautés pseudo-chrétiennes, qui se considéraient comme orthodoxes et demandent à être catéchisées, à comprendre ce qu’est en réalité la doctrine orthodoxe. Nous le faisons, des groupes missionnaires se succèdent les uns après les autres sur le continent.

Les perspectives sont excellentes. Parce que les Africains ont vu en nous des amis, les amis qu’ils avaient connus à l’époque de l’Union soviétique, après que pendant de longues décennies, malheureusement, aussi bien l’URSS que l’Église orthodoxe russe aient été limitées dans leurs activités. Mais finalement nous avons résolu de ne plus déléguer nos pleins-pouvoirs à qui que ce soit.

Nous développerons nous-mêmes le continent, nous nous investirons nous-mêmes dans le processus éducatif.

Nous sommes en train de former des jeunes, onze étudiants viennent de terminer leur première année académique à Saint-Pétersbourg, ensuite ils entameront un cursus en théologie qui durera quatre ans. A l’université pédagogique d’État de Moscou, nous avons aussi des jeunes qui ont commencé leurs études. Ces jours-ci, nous avons fêté la Journée de la langue russe et l’anniversaire de Pouchkine, ils ont très bien lu le « Notre Père » dans la version rimée de Pouchkine. Donc ils commencent à s’imprégner de notre culture, de la Bonne Nouvelle du Christ, telle qu’elle nous a été transmise jadis, et nous sommes heureux d’avoir cette occasion de la transmettre à nos frères, j’insiste, à nos frères et amis. Ils nous considèrent précisément ainsi, parce que l’Église orthodoxe russe, de même que l’État russe, n’ont jamais été des néocolonialistes sur le continent africain».

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