Le métropolite Léonide de Klin, exarche patriarcal d’Afrique, a prononcé un discours à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition.
Chers amis, frères et sœurs!
La traite négrière au Moyen Âge représentait un produit infâme du système colonialiste. L’extermination de masse des peuples autochtones de l’Amérique à l’époque des grandes découvertes a poussé les colonisateurs à chercher de nouvelles sources de main-d’œuvre gratuite. Les peuples d’Afrique ont surtout souffert de l’avidité et de la méchanceté des prédateurs européens. Des millions d’habitants du continent noir ont été réduits en esclavage, déportés de force vers les pays du Nouveau Monde, ont été détenus dans des conditions inhumaines, sont morts de travail lourd et des maladies.
Malgré le fait que la traite négrière ait été abolie et condamnée au niveau international, elle existe toujours sous de nouvelles formes et touche des millions de personnes dans le monde entier. Les appétits de certaines anciennes puissances coloniales ne diminuent pas; ces puissances cherchent, comme avant, à exploiter les ressources naturelles et humaines des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.
En m’inclinant devant le mémoire des victimes de la traite négrière et des militants pour son abolition, je prie pour que la miséricorde ineffable de Dieu demeure avec les âmes de ces innocents, et pour que ce phénomène inhumain de la traite des esclaves s’arrête à jamais sur la planète Terre.
Léonide, métropolite de Klin, exarche patriarcal d’Afrique.
L’Exarchat patriarcal d’Afrique